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Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles

 

50 années – 50 images, comme ma modeste contribution à une institution de l’image qui fut au départ une rencontre entre Amis autour d’un média : La Photographie, qui n’était pas du tout reconnue. Réservée à une élite financière ou à des groupes de journalistes aventureux. C’était très cher et très technique la photo à cette époque-là. Cela l’est resté pendant de nombreuses années, jusque dans les années 2000 avec la montée en qualité du numérique. Nous l’oublions très vite.
D’une passion je n’ai jamais pu en faire une vie de création.

 

Mais je me fais toujours autant plaisir, et je pense faire aussi plaisir à ceux qui m’entourent.

J’ai depuis de nombreuses années un joli mécénat qui me permet toutefois de faire de la “photo” sans me priver.

 

Il fut un temps où dans un voyage le budget de base du matériel et consommables photographiques dépassait largement le budget du voyage, avion compris. Au retour il fallait faire soi-même le travail de laboratoire et l’éditing si on voulait montrer quelque chose.

 

C’est dans ces conditions que, en plus de toutes mes visites aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles pour découvrir les images de l’Autre, j’ai pu participer à quelques stages et rencontres. J’y ai toujours appris, mais jamais là où je m’y attendais.

 

Un stage d’interprétation, “à l’époque” où l’on discutait âprement sur l’image, et non sur le conceptuel d’une image insignifiante ou de la perversité narcissique de l’auteur à la mode. Il fallait défendre une image comme un engagement de vie et non comme une savonnette de galerie.

 

Des stages de tirage pour enfin savoir montrer ce que le négatif nous avait conservé et donner son interprétation que ce soit en couleurs comme en noir et blanc, en argentique avec les subtilités de la chimie comme dans les balbutiements du numérique. De belles rencontres à rechercher la couleur qui s’échappe, à trouver un noir profond.

 

Des rencontres surprenantes avec des “créateurs” qui n’avaient souvent que leur nombril comme centre du monde :

 

Une correspondante de guerre américaine qui ne pouvait absolument pas comprendre que l’on puisse penser différemment que ses certitudes et qui fera de gros dégâts dans des cultures qu’elle ne comprendra pas…

Mais elle est célèbre et respectée.

 

De l’éditing avec une gérante de Presse, à condition que ce soit pour des revues à vendre sur papier glacé, très intéressée par nombre de mes galeries et qui me propose de lui faire un projet.
Projet qui sera refusé car je n’avais aucune galerie en soutien. Projet qui me fera gagner et perdre en trois jours une bourse “Villa Médicis hors les murs” car je n’ai pas de galerie en soutien.
(Je vous raconterai cela un jour car c’est un des projets les plus déments que j’ai fait, dont le prototype a existé et a été reconnu, même s’il est en ruine actuellement, les temps étant la cause et les premiers tirages numériques le talon d’Achille. Mais il a valu de belles rencontres.)

 

Beaucoup de belles choses qu’il me faudra exhumer et numériser pour vous les montrer.

 

Deux rencontres exceptionnelles dans tout une liste d’auteurs divers et parfois avariés dont j’ai pu voir les œuvres sur les cimaises d’Arles. Christina Garcia Rodero, et Penti Sammallahti. Je les cite parmi bien d’autres car ils m’ont profondément marqué par la cohérence entre leurs œuvres et les Êtres Humains qu’ils sont.

 

Je suis resté un anonyme et cela me va bien.

 

J’ai choisi 50 images dans les images faites en Arles ces dernières années. 50 images pour 50 ans.

 

 

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Merci et longues vies aux Rencontres d’Arles. (Contrairement à son appellation de RIP)